Quelle place pour le genre et l’orientation sexuelle en entreprise en France ?

Selon le Guide du Défenseur des droits, on estime qu’entre 1 et 2 millions de personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles) cacheraient leur orientation sexuelle au travail en France, et 39% des personnes LGBT interrogées déclarent avoir fait l’objet de commentaires ou d’attitudes négatives au travail.

Pourtant, c’est un enjeu de taille pour les employés comme pour les employeurs : 80% de salariés ayant révélé leur orientation sexuelle ou identité de genre disent avoir noué des relations amicales au bureau et s’étant mieux intégrées, contre 45% des personnes ne l’ayant pas fait, selon Le Monde. Les 12 premiers mois étant décisifs pour l’inclusion des LGBT+ (le « + » intègre d’autres critères telles que les personnes queers, intersexes, asexuelles, etc) en entreprise, une bonne inclusion leur permet de davantage s’exprimer, être plus performants et rester dans l’entreprise.

Rendre invisible son orientation sexuelle ou identité de genre peut se répercuter sur la santé mentale et physique des personnes LGBT+ qui souffrent davantage d’anxiété, d’isolement, de mal-être, d’une mauvaise estime de soi ou encore de dépression. Un coût qui se répercute également sur l’entreprise.