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Salut Mon Entreprise Inclusive ! On se retrouve pour parler handicap et inclusion.
On va passer un petit moment ensemble, suivez-moi !
– Rencontre avec Arthur Baucheron, auteur et créateur de contenu –
Moi c’est Arthur Baucheron, j’ai 21 ans, je suis atteint d’une maladie neuromusculaire : j’ai une amyotrophie spinale de type 2.
C’est une maladie qui me prive de ma force, donc de mes muscles, ce qui fait que je ne peux pas marcher et que je suis condamné à rester dans un fauteuil toute ma vie.
– Pourquoi t’es-tu lancé sur les réseaux sociaux ?-
Je me suis lancé en 2020 sur les réseaux parce que j’ai vu que Tik Tok commençait à avoir de plus en plus d’ampleur.
Je ne me sentais pas avoir ma place spécialement dessus. Et je voyais qu’avec le confinement, ça s’ouvrait à de plus en plus de sujets, divers et variés.
Moi, j’ai pas eu beaucoup de représentations quand j’étais jeune, et je me suis dit : “bah écoute c’est l’occasion de commencer à faire des vidéos, et essayer de montrer qu’on peut aussi être un jeune en fauteuil qui vit sa vie, qui a des potes, une vie sociale….Parce que j’ai tellement entendu des préjugés, moi ça m’as toujours un peu travaillé et voilà, j’aimerais bien changer cette image-là.
– As-tu été discriminé dans ton métier de créateur de contenu ? –
Forcément quand tu es sur les réseaux sociaux et que tu es différent, si tu n’as pas les épaules pour surmonter les critiques et affronter des paroles que tu veux peut-être pas entendre, faut pas te lancer sur les réseaux parce que forcément tu en auras.
Moi on m’a dit les pires trucs ! La moindre différence, ça fait des blagues.
– Penses-tu que le monde d’internet soit inclusif ? –
Le milieu que j’ai choisi c’est donc les réseaux sociaux, le monde de la création de contenu. Je trouve qu’il s’ouvre de plus en plus à la diversité. C’est trop cool, maintenant on voit d’autres personnes qui sont handicapées, qui font des vidéos, qui se lancent sur TikTok, qui expliquent leur quotidien et qui sont aimées aussi.
Je sens clairement une évolution, mais par contre je ne vais pas dire que c’est gagné parce que même en 2020, il y a 0,8% de personnes handicapées qui ont été vues à l’écran, c’est quand même peu et ce serait cool d’être plus représentés.
– Pourquoi est-ce important pour notre société de parler d’inclusion ? –
Je pense que c’est important de parler d’inclusion et même de handicap sur internet, parce que ça habitue les gens à voir même des personnes handicapées, parce qu’ils n’ont peut-être pas “la chance”, je ne sais pas si on peut appeler ça une chance, mais d’en avoir par exemple dans leur entourage, dans leur famille…
Donc je pense que ça peut vraiment apporter de ne plus considérer les personnes handicapées comme des personnes bizarres, ou des personnes qui font peur, ou tout ce que j’ai entendu quoi.
– Qu’est-ce que cela représente de porter la flamme olympique ? –
Moi je trouve ça fou qu’ils m’aient proposé de porter la flamme de Paris 2024, c’est un honneur pour moi, c’est quelque chose qui est symbolique. Bon, moi j’ai pas assez de force pour porter la flamme, faudrait pas qu’il y ait une catastrophe et que je brûle tout mon fauteuil. Je vais le faire avec mon meilleur ami, qui va m’aider à porter la flamme. C’est aussi, je pense, un beau symbole pour la représentation. J’espère aussi qu’il y a des gens qui vont s’identifier à ça.
Et surtout pour les jeux paralympiques, de pouvoir inciter, ça va être mon message, que je vais aussi retransmettre sur les réseaux, d’inciter les gens à prendre des places.
Merci à vous de m’avoir écouté, merci à Mon Entreprise Inclusive pour cette interview. Je vous invite à les suivre, à partager cette vidéo, et moi je vous dis à très bientôt
Pourquoi t’es-tu lancé sur les réseaux sociaux ?
Je me suis lancé en 2020 sur les réseaux parce que j’ai vu que Tik Tok commençait à avoir de plus en plus d’ampleur.
Je ne me sentais pas avoir ma place spécialement dessus. Et je voyais qu’avec le confinement, ça s’ouvrait à de plus en plus de sujets, divers et variés.
Moi, j’ai pas eu beaucoup de représentations quand j’étais jeune, et je me suis dit : “bah écoute c’est l’occasion de commencer à faire des vidéos, et essayer de montrer qu’on peut aussi être un jeune en fauteuil qui vit sa vie, qui a des potes, une vie sociale….Parce que j’ai tellement entendu des préjugés, moi ça m’as toujours un peu travaillé et voilà, j’aimerais bien changer cette image-là.
As-tu été discriminé dans ton métier de créateur de contenu ?
Forcément quand tu es sur les réseaux sociaux et que tu es différent, si tu n’as pas les épaules pour surmonter les critiques et affronter des paroles que tu veux peut-être pas entendre, faut pas te lancer sur les réseaux parce que forcément tu en auras.
Moi on m’a dit les pires trucs ! A la moindre différence, ça fait des blagues.

Penses-tu que le monde d’internet soit inclusif ?
Le milieu que j’ai choisi c’est donc les réseaux sociaux, le monde de la création de contenu. Je trouve qu’il s’ouvre de plus en plus à la diversité. C’est trop cool, maintenant on voit d’autres personnes qui sont handicapées, qui font des vidéos, qui se lancent sur TikTok, qui expliquent leur quotidien et qui sont aimées aussi.
Je sens clairement une évolution, mais par contre je ne vais pas dire que c’est gagné parce que même en 2020, il y a 0,8% de personnes handicapées qui ont été vues à l’écran, c’est quand même peu et ce serait cool d’être plus représentés.
Pourquoi est-ce important pour notre société de parler d’inclusion ?
Je pense que c’est important de parler d’inclusion et même de handicap sur internet, parce que ça habitue les gens à voir même des personnes handicapées, parce qu’ils n’ont peut-être pas “la chance”, je ne sais pas si on peut appeler ça une chance, mais d’en avoir par exemple dans leur entourage, dans leur famille…
Donc je pense que ça peut vraiment apporter de ne plus considérer les personnes handicapées comme des personnes bizarres, ou des personnes qui font peur, ou tout ce que j’ai entendu quoi.

Qu’est-ce que cela représente pour toi de porter la flamme olympique de Paris 2024 ?
Moi je trouve ça fou qu’ils m’aient proposé de porter la flamme de Paris 2024, c’est un honneur pour moi, c’est quelque chose qui est symbolique. Bon, moi j’ai pas assez de force pour porter la flamme, faudrait pas qu’il y ait une catastrophe et que je brûle tout mon fauteuil. Je vais le faire avec mon meilleur ami, qui va m’aider à porter la flamme. C’est aussi, je pense, un beau symbole pour la représentation. J’espère aussi qu’il y a des gens qui vont s’identifier à ça.
Et surtout pour les jeux paralympiques, de pouvoir inciter, ça va être mon message, que je vais aussi retransmettre sur les réseaux, d’inciter les gens à prendre des places.