Etat de santé
La discrimination liée à la maladie, au handicap et à l’état de santé d’un collaborateur dans le monde professionnel est répréhensible.
D’après l’article L1132-2 du Code du travail : « aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte […] en raison de son état de santé ou de son handicap ».
Autrement dit, l’état de santé d’un salarié ne peut ni entacher une évolution de carrière ni être une raison de rupture de contrat.
Néanmoins, on ne parle pas de discrimination à proprement parler si les différences de traitement fondées sur l’inaptitude en raison de l’état de santé ou du handicap sont « objectives, nécessaires et appropriées », et constatées par le médecin du travail.
Ce dernier joue d’ailleurs un rôle majeur dans la lutte contre les discriminations liées à l’état de santé au travail. Indépendant, le médecin du travail a un rôle avant tout préventif. Il s’attèle à réduire les facteurs de risque, à surveiller la santé du travailleur et à minimiser les conséquences de l’emploi sur la santé.
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