Etat de santé

Ménopause : les Laboratoires Vichy lèvent le tabou

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Ménopause, qui s’est déroulée le 18 octobre dernier, la marque de cosmétique Vichy a publié un manifeste appelé #menopositivity, dont l’objectif est de libérer la parole sur une étape importante de la vie des femmes.

« Faire avancer une cause sociétale et médicale » : c’est l’ambition de la marque Les Laboratoires Vichy, qui s’est associée avec le Groupement d’études sur la ménopause et le vieillissement hormonal (GEMVi) afin d’écrire « une tribune d’engagement ». Ce manifeste, nommé #menopositivity, entend d’une part libérer la parole des femmes sur un sujet qui touche plus de 12 millions de Françaises, d’autre part encourager les entreprises à mieux accompagner la qualité de vie au travail de leurs salariées ménopausées. Dans le même temps, l’entreprise appelle les professionnels de santé à proposer une prise en charge plus holistique de la ménopause.

La ménopause : un tiers de la vie des femmes

Avec l’allongement de l’espérance de vie des femmes, la ménopause représente désormais plus d’un tiers de leur vie. Pourtant, plus de la moitié d’entre elles (56 %) estiment ne pas avoir suffisamment d’informations. Seuls 40 % des femmes déclarent être suivies par un médecin, selon le GEMV.

Des carrières affectées par les symptômes

Peu connus par les principales intéressées, les symptômes physiques et psychologiques associés à la ménopause tels que les difficultés de concentration ou des défaillances de mémoire, peuvent pourtant affecter la carrière des salariées impactées. La productivité des salariées peut ainsi être altérée. Un problème qui est potentiellement exacerbé par l’inaction des employeurs sur le sujet. Pour joindre la parole aux actes, le groupe L’Oréal propose, à ses collaborateurs et ses collaboratrices, un accompagnement adapté et individualisé sur les aspects de la santé et de bien-être au travail, notamment à destination des salariés impactés par la ménopause ou d’andropause.

Article rédigé par Aurélie Tachot