Depuis juin 2021, Geneviève Coutant met son savoir-faire à disposition de l’association Passerelles et Compétences, dans le cadre d’un dispositif de mécénat. Une expérience enrichissante pour cette cadre de la Société Générale, à l’approche de la retraite.
Comment avez-vous découvert le mécénat de compétences ?
Mon employeur – la Société Générale – propose un dispositif de fin de carrières dont je bénéficie aujourd’hui. Il permet aux seniors volontaires d’être mis en disponibilité, à mi-temps, au sein d’une association tout en restant salariés de leur entreprise, jusqu’à leur retraite. Après avoir pris contact avec d’autres associations, j’ai finalement choisi de rejoindre Passerelles et Compétences, sur les conseils d’une amie. Le positionnement de cette association m’a tout de suite plu : elle met en relation près de 3 600 associations exprimant un besoin ponctuel de compétences avec des citoyens désireux de proposer bénévolement leur savoir-faire. Après avoir rencontré les dirigeants de cette association, j’ai donc signé une convention de mécénat tripartite pour une durée de 24 mois. Je savais que ce dispositif serait une grande source d’épanouissement !
Quelles sont vos missions au sein de cette association ?
Lorsque j’ai commencé à travailler pour Passerelles et Compétences, l’association souhaitait obtenir le label IDEAS, qui atteste de bonnes pratiques en matière de gouvernance, de finances et d’évaluation. Suite à un premier diagnostic, des appréciations avaient été réalisées et il restait à progresser sur certains thèmes. En juin 2021, j’ai donc repris les standards auxquels l’association devait répondre pour être labellisée. Mes compétences en tant que responsable des risques opérationnels pour la banque de détail au sein du groupe Société Générale me sont aujourd’hui utiles puisque je travaille sur des sujets relatifs à la gestion des risques, le contrôle interne, la communication financière… Au sein de la Société Générale, j’ai développé un savoir-faire en matière de gestion de projets, que je mets également à profit.
Qu’en retirez-vous d’un point de vue personnel ?
Le mécénat de compétences constitue une transition en douceur vers la retraite pour des profils seniors comme le mien. Il me donne envie de poursuivre mon engagement en tant que bénévole. Lorsque je serai à la retraite, j’aimerais notamment œuvrer auprès d’associations touchant à l’enfance et à l’éducation. Plus globalement, ce dispositif permet également de découvrir d’autres domaines de la société, en l’occurrence celui de l’économie sociale et solidaire en ce qui me concerne, qui est très éloigné de celui de la banque. Ce qui est valorisant, c’est de se sentir utile, de donner encore plus de sens à ses compétences, de les développer dans des environnements différents… Lorsque Passerelles et Compétences a été labélisé IDEAS en novembre dernier, j’étais fière ! C’était gratifiant pour moi d’avoir participé à ce succès.